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AA GROUP Paris

Une maison d’arrêt transformée en cité de la musique à Meaux !

La future cité de la musique, entre réhabilitation et extension

L’ancienne prison désaffectée depuis 2005, va être réhabilitée pour laisser place à l’un des lieux d’enseignement musical les plus ambitieux d’Ile de France. 

L’objectif du programme est d’accueillir les musiciens du Conservatoire et de l’Harmonie, ainsi que de mutualiser les moyens en proposant un pôle musical attractif pour l’agglomération meldoise. 

Bénéficiant d’une forte identité patrimoniale, l’établissement pénitentiaire retrouvera une nouvelle jeunesse, grâce à la conservation de son aspect d’origine, afin que les meldois le redécouvrent sous un nouveau jour !  Le futur pôle d’enseignement musical de Meaux sera un lieu de synergies et d’échanges. Il mêlera intimement le patrimoine bâti de l’ancienne prison avec des extensions contemporaines et hyperfonctionnelles, comprenant un auditorium de 310 places et de grandes salles de musique (3000m2). 

Les matériaux biosourcés seront privilégiés dans le cadre du projet en s’orientant vers des panneaux bois-plein ou bois perforé en parois et des panneaux laine de bois-ciment en plafond pour aboutir à un bâtiment C1 au sens de la labellisation E+C-.

INTÉRÊT PATRIMONIAL :  REHABILITER ET AGRANDIR

Ce nouvel équipement regroupera l’harmonie et le conservatoire de musique existants au sein d’une « Cité de la Musique » via la restructuration de l’ancienne maison d’arrêt, bénéficiant d’une forte identité patrimoniale et d’une situation emblématique au cœur du centre historique de Meaux.

L’architecture met en scène un dialogue fort entre la maison d’arrêt et l’auditorium à travers leur volume, l’aspect, et les teintes. Ces deux entités fortes sont liaisonnées et mises en scène grâce au reste de l’extension, à l’apparence plus sobre et claire.

UNE MAISON D’ARRÊT REPRÉSENTATIVE DU XIXEME SIECLE

L’ancienne maison d’arrêt de Meaux est un édifice très représentatif de l’architecture carcérale du Second Empire en France. 

La régularité de sa conception, la symétrie de ses façades, la luminosité de ses espaces communs et l’austérité de ses ornements en font un patrimoine adaptable à de nouveaux usages.

Le volume de la nef est exceptionnel par son ampleur et sa luminosité, il est le témoin d’un système carcéral où le gardien pouvait embrasser l’ensemble des cellules depuis un seul point (vision panoptique). 

La voûte en berceau terminée en cul de four reprend les codes de l’architecture religieuse dont le vocabulaire « nef » et « chevet » sont issus.

La reconversion de la maison d’arrêt de Meaux en cité de la musique doit permettre de magnifier le bâtiment existant tout en conservant son héritage patrimonial issu de sa vocation carcérale. 

UN PARC, VERITABLE POUMON VERT DE LA VILLE

La création d’un parc de verdure largement ouvert sur la ville offre une zone que les habitants de Meaux pourront s’approprier en toute simplicité engendrant ainsi un lieu de vie en centre-ville en complément du pôle musical. 

Le parvis est imbriqué dans le parc, ils participent mutuellement à leurs usages respectifs. Il constitue le tapis d’entrée du pôle musical et donne accès au parc, notamment à la frange végétale aménagée au sud de l’ancienne prison. 

Le parc, véritable poumon vert de la ville, est traité sobrement, pour un usage simple et convivial. La zone au nord du parvis présente un parterre engazonné, quelques bancs et des arbres dont l’essence est utilisée pour la fabrication d’instruments. La zone au sud du parvis, bien que plus intime, reste accessible à tous. Elle offre plus de calme, propice au ressourcement. Mobilier et plantations diverses apportent couleurs, senteurs et repos aux usagers. 

Fiche technique
Maitre d’ouvrage : Communauté d’Agglomération de Meaux 
Mission : Base + EXE 
Surface : 2 998 m² SU 
Réalisation : Travaux au quatrième trimestre 2022, ouverture prévue deuxième trimestre 2024 
Coût des travaux : 10.4 M €
Equipe : AA GROUP (Architecte mandataire), CYPRIUM, SYNAPSE, ELITHIS, LUXURIANCE, ACOUSTIQUE France

© visuels : Olivier Sidler, Marie Eneaux

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